Réalisons-nous l’absurdité environnementale derrière le boom de l’IoT, où les dispositifs sont rendus jetables à cause de sources d’énergie non remplaçables ? 

Même si l’idée d’un écosystème IoT 100% vert paraît être une perspective lointaine, la production de dispositifs jetables constitue une dérive environnementale incompréhensible. 

Alors que l’ère de la numérisation industrielle avance à grand pas, une problématique majeure se dessine : le défi environnemental lié à l’impact écologique des objets connectés. 

Leur promesse de productivité accrue, d’efficacité améliorée et de rentabilité renforcée est assombrie par une réalité moins reluisante, celle d’une aberration écologique en cours. 

Une tendance alarmante se dégage dans le secteur : beaucoup de fabricants conçoivent leurs objets connectés avec des sources d’énergie totalement intégrées. Ce qui pourrait sembler au premier abord une stratégie efficace cache une réalité bien plus sombre. En effet, une fois leur durée de vie terminée, souvent après seulement quelques années, ces objets sont destinés à la décharge ! 

L’empreinte carbone générée et le gaspillage des ressources matérielles sont tout simplement inadmissibles. 

De surcroît, pour prolonger l’autonomie de ces dispositifs, nombre de fabricants se tournent vers des piles hautement polluantes, dont le recyclage s’avère complexe, voire impossible.  

Il est difficile d’ignorer l’ironie de la situation : alors que ces objets sont censés optimiser les processus industriels et potentiellement atténuer les impacts environnementaux, ils ne font qu’exacerber le problème qu’ils sont supposés résoudre. 

Ces pratiques soulèvent de sérieuses questions sur la stratégie industrielle relative au développement des objets connectés. Comment peut-on envisager une transformation numérique éthique si l’on persiste à créer des produits non durables et polluants ? Il s’agit d’un paradoxe insoutenable. 

Pour contrecarrer cette tendance inquiétante, il est impératif que les industriels aient accès à des solutions vraiment durables. Une refonte profonde de la conception des objets connectés est nécessaire afin qu’ils soient pérennes, recyclables et moins gourmands en énergie. 

L’innovation ne saurait être un prétexte pour sacrifier notre planète. 

Des entreprises, comme Asystom, ont depuis toujours été conscientes de ce problème et cherchent activement à proposer des alternatives plus respectueuses de l’environnement.  

Nos objets connectés sont conçus pour être extrêmement efficaces en termes de gestion d’énergie et de génération de données. En outre, ils fonctionnent sur simple piles AA du commerce (plus de 10 ans d’autonomie avant remplacement), facilement remplaçables et recyclables, illustrant qu’il est tout à fait possible d’allier performance technologique et respect de l’environnement. 

Nous sommes allés jusqu’à nous assurer une fabrication 100% locale à moins de 40 km de notre siège social basé en Europe. 

À l’aube de la transition numérique, il est crucial de ne pas laisser nos ambitions technologiques entraver notre engagement envers un futur durable. La révolution numérique doit être synonyme de révolution écologique. Nous sommes fiers de faire partie de cette transition grâce à notre engagement en faveur d’une conception plus durable et respectueuse de l’environnement.